Te considères-tu comme une artiste politique?
Oui et non. Je dessine ce qui compte pour moi; parfois ces thèmes sont politiques, parfois ils ne le sont pas.
J’aime bien comment tu utilises Instagram, un réseau social connu pour son idéalisation de la vie réelle, afin de promouvoir la confiance en soi et les « vraies » femmes…
Je n’aime pas l’expression « vraies » femmes parce que toutes les femmes sont vraies. Mais c’est vrai que j’utilise mon compte pour montrer la beauté des femmes marginalisées : femmes en surpoids, femmes de couleur, femmes handicapées, femmes souffrant d’acné…
Tu fais partie du « Self Love Club » (le club d’amour de soi), une communauté online centrée autour du tatouage du même nom. C’est quelque chose que tu as lancé ou est-ce que des filles ont juste d’un coup décidé de se tatouer ton design?
Je l’ai lancé moi-même. Tout a commencé par un tatouage sur mon bras – je l’ai dessiné et l’artiste Gemma Flack me l’a tatoué – j’ai ensuite invité les autres à faire de même :)
Tu peux nous en dire plus sur ton projet à l’occasion d’Invasion Day?
Je voulais me faire le relais des voix des femmes Indigènes le jour d’Invasion Day (la fête nationale australienne marquant l’arrivée de la première flotte de navires britanniques, le 26 janvier 1788) et je savais qu’en raison de mon large public ce serait un projet qui marquerait les esprits. C’était vraiment un acte humble et beau de dessiner et raconter les histoires de femmes aussi puissantes.
Quel est ton plus grand rêve?
D’organiser une exposition à l’étranger et de pouvoir m’y rendre.