« Est-ce que tu sens mon souffle sur tes lèvres? Elle était si proche de moi. Quand je lui ai dit « S’il-te-plaît » elle a juste rigolé et au moment où j’ai ouvert les yeux elle regardait son téléphone. » Vous savez déjà tout de notre admiration pour le travail de la fondatrice de Heart Heart Heart Iracema Trevisan, que nous avons interviewée plus tôt cette année. Mais quand on a appris qu’elle collaborait avec l’écrivain américain Miranda July (on est justement en train de découvrir son très beau roman The First Bad Man, à la fois dérangeant et intriguant), notre coeur s’est emballé. Et quelle collection: des figures et des motifs sombrement surréalistes imprimés sur des étoles délicates, ornés de la prose magique de July en phrases longues comme un Tweet. Mention spéciale aux attaches en porcelaine, résolument chic. Quelle beauté de pouvoir porter de mini-oeuvres de fiction nouées autour de son cou… « Tout ce que j’ai dit au téléphone était un mensonge. Tu me manques terriblement et il n’y a pas de skateur pro japonais chez moi. Bon d’accord, il y en avait un, mais ça n’a pas marché. » Enchanteur.