En rangeant mes bijoux l’autre jour, je me suis rendue compte que je possédais plusieurs croix, mais pas n’importe quelles croix, des croix baroques, celles qui s’encombrent de pierres, dorures et autres ornements. Sûrement dû à mes origines méditerranéennes tout ça ! Evidemment, je voue un culte aux bijoux Dolce & Gabbana, roccoco à mort, énormes, et avouons-le de très belle facture. J’ai la chance de posséder une paire de boucles d’oreilles en émail multicolore de la saison dernière, et rien que de les admirer me plonge dans une joie extrême. Pour être très honnête, je les regarde plus que je ne les porte, elles sont si grosses, si lourdes, que j’ai peur de me transformer en femme maissaï avec des lobes d’oreilles qui traînent par terre… En rangeant, j’ai aussi retrouvé une broche que ma mère m’avait offerte quand j’étais ado : une broche Christian Lacroix, pleines de breloques ! Une époque que les vingtenaires ne peuvent pas connaître. Les bijoux et les vêtements Lacroix c’était le graal. Le summum du chic. D’ailleurs, je me demande bien pourquoi on trouve si peu de Lacroix dans les boutiques de vintage ! Mais je m’égare. Pour continuer sur les croix, j’ai shooté pour Please! récemment une bague de Sylvia Toledano qui m’a carrément tapé dans l’oeil et qui vient de rejoindre ses copines crucifiées dans mon coffret magique à bijoux… Vive les croix et vive Madonna!

Par Olivia da Costa